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Le nombre de passoires énergétiques en baisse en 2023

Une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) publiée en novembre 2023 nous donne quelques chiffres sur l'état énergétique du parc de logements de la France au 1er janvier 2023 :


  • au total, on compte 30 millions de résidences principales et 7 millions de résidences secondaires et logements vacants

  • les passoires énergétiques (étiquettes F et G du DPE) en résidence principale représentent 4,8 millions de logements, soit 15,7 % du parc

  • les passoires énergétiques des résidences secondaires et logements vacants sont eux plus nombreuses en proportion : 1,8 millions soit 25,7% du parc


Une bonne nouvelle relative, le parc de passoires énergétiques est en baisse


Ainsi, sur 37 millions de logements, le nombre de passoires énergétiques au 1er janvier 2023 est estimé à 6,6 millions contre 7,1 millions en 2022, soit une baisse de 7 %.


Dans les résidences principales, le parc locatif social est moins énergivore en moyenne que le parc privé : 380 000 logements et 8,1 % d’étiquettes F et G, contre 4,4 millions et 17,1 % pour le parc privé (voir infographie ci dessous). Les bailleurs sociaux sont sans doute plus enclins à faire des travaux de rénovation énergétique de leurs logements, pour éviter à leurs locataires des factures d'énergie trop élevées. En revanche, les bailleurs privés sont à la traine sur la rénovation de leurs biens loués.


Part des passoires énergétiques dans le parc des résidences principales en France
Performance énergétique des résidences principales


Une part des logements énergivores variable selon les régions


La part des logements à forte consommation (étiquettes E, F, G) varie selon les régions.


Cette part est la plus faible dans les régions proches de l’arc méditerranéen, en Corse ou dans une moindre mesure sur la façade atlantique pour lesquelles le climat est plus doux, et le besoin de chauffage évalué par le DPE moins important.


Elle est à l’inverse la plus élevée dans le centre et le nord de la France et en Île de France (voir graphique ci dessous). Avec 21,7 % de passoires énergétiques et 47,5 % de logements classés de E à G parmi les résidences principales, l’Île de France présente la situation la plus défavorable. Cela s’explique notamment par la part importante des logements de petite taille dans cette région (43 % de logements de moins de 60 m2 contre 27 % en moyenne), ces logements ayant les taux de passoires les plus élevés (31,3 % pour les moins de 30 m2 ; 19,7 % entre 30 et 60 m2)


Les passoires énergétiques sont plutôt situées dans le nord et en Ile de France
Part des étiquettes E, F, G du parc locatif privé par région au 1er janvier 2023

Source : Commissariat général au développement durable Service des données et études statistiques (SDES)

www.ecologie.gouv.fr/observatoire-national-renovation-energetique



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